01 vollée de rodeuses de 15 palombes.
02 vollées de palombes migrantes.

Après une année, enfin le début de la saison.... Vivement ce week end !!!

Bonne saison à tous les paloumayres !!!

 

La palombe fait toujours rêver
Par J.-L. G.
Publié le 29 septembre 2011 à 08h57
Mis à jour à 09h04
RéagirImprimerEnvoyer
PartagerTweeter

Cette année, la palombe sera-t-elle de retour dans les cieux béarnais ?Archives M. Zirnheld

Tous les quatre ans on note un pic migratoire des palombes… alors cette année sera-t-elle celle du grand retour des belles bleues dans le ciel Basco-Béarnais ? C’est à Salies-de-Béarn que 200 paloumayres ont attentivement suivi les débats organisés par la fédération des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques en présence du président Placé, de Rolland Barrère président du GIFS (Groupe d’investigation de la faune sauvage) et de la technicienne Valérie Cohou.

Provocateur, Bernard Placé questionne : « Faut-il arrêter la chasse à la palombe un an et lever les yeux au ciel pour voir ce qu’il se passe ? » Les paloumayres ne l’entendent pas de cette oreille. Ils veulent continuer à chasser, mais la provocation a parfois du bon et elle interpelle les amoureux de la belle bleue.

La palombe n’est pas fidèle dans sa migration

Valérie Cohou a expliqué les données scientifiques relevées sur les études avec balise Argos dont sont équipées une douzaine de palombes depuis 3 ans. Il en ressort que la palombe n’est pas fidèle dans sa migration, mais reste attachée à son point de nidification.

Depuis le Nord de la France, la palombe est chassée dans des modes très différents : tir au vol en plaine, aux filets dans les Landes, avec appelants dans certains secteurs, en palombières et au tir au vol en montagne. Elle ne voyage plus par petites volées et se regroupe par gros vols pouvant aller jusqu’à 50 000 oiseaux. Ce sont les vents qui conditionnent le passage.

Sur les cinq dernières années, et selon le biotope rencontré, la palombe varie son type de voyage. Glands et faines, alliés au vent de Nord, entraînent l’oiseau bleu vers les cols pyrénéens. Avec le vent orienté sud et sud-est elle longe le pied de la montagne pour passer massivement en bordure de l’océan les jours où le ciel bleu brille de milles feux.

Les chasseurs ont également pointé du doigt les réserves des Landes. Rolland Barrère est formel : on ne peut les mettre en cause, d’autant que les cultures changent, il n’y a plus de maïs au sol quinze jours après le ramassage et la terre est aussitôt retournée. Elles permettent surtout aux palombes d’attendre le moment propice pour franchir la montagne. Et aujourd’hui, elles aussi se vident petit à petit.