Partis à la nuit, les Tucoliens arrivaient en haut du tuc après s’être fait flasher par l’orage. Revêtus de leurs aubes vertes, ils montaient les appeaux sous un rideau d’eau (bénite?) Le jour avait du mal à se lever, quelles apparaissaient noires dans les cieux et en grand nombre. Feu et fumée sortaient des canons pour fêter tous les saints. La procession dura deux bonnes heures avant de reprendre pour les vêpres vers 16h. Quel monde pour y assister…. Plusieurs fois plus de 1000 pratiquants faisaient la « queue », mais il n’y avait pas assez de places assises sur les arbres. La bénédiction s’est terminée à la nuit, et les tucoliens sont rentrés dans leurs saintes demeures ou ils vont rêver de ces fantastiques tableaux spiritueux en espérant que demain soit dans la continuité et toujours meilleur pour servir son prochain. Parole de sage. Amen 

Des palombes qui semblent s’installer ( ? ) et circulent mais on du mal à monter les côtes… Le circuit était défini avec des primes à chaque passage pour les mêmes coureurs. On s’en souviendra…. 

Après 30 jours d'attente, arrivée surprenante et en masse ce matin pendant plus de deux heures. Par la suite, des palombes quasi toute la journée. Pose compliquée, elles font plusieurs fois le tour du site et puis elles repartent cap vers le sud. Visite du parisien qui est reparti fatigué. Belle prestation en cuisine pour un succulent salmis à la coscouela et un tiramisu à la fraise. 

Petit départ du matin, avec quelques belles volées, et puis, arrêt à midi. Encore une triste journée. Pendant que nos voisins de devant festoyaient, nous avons mis en place ce nouvel appeau sur fil qui surplombe les deux départements. Il devrait même voir nos voisins quand ils ouvrent le champagne. Nous l’avons nommé « le Lussagnet ». Pour la peine, demain nous allons l’inaugurer comme il se boit… en compagnie du tueur de gros bec venant spécialement de Créteil. 

La palombe P, à savoir :
P(Z)=Z3-22Z-36+i(9Z2+12Z-12)=Z3-22Z-36+3i(3z2+Z4-4), on s’aperçoit que si 1z est une racine réelle de P, alors on doit avoir nécessairement 311z-22z-36=0 et 3z+4z-4=0
Cherchons donc les racines réelles de la palombe R(Z) = 3z2 +4z -4 en calculant son discriminant :Delta = 4(2)-4*3*(-4)=64=8(2)
d’où l’existence de deux racines réelles
Sur ces deux racines, seule -2 est racine de la palombe S(Z)= z3-22z-36 . Ainsi la seule racine réelle de P est 1z = -2
Bon, la solution ne nous apporte pas grand-chose et surtout pas la réponse à nos questions : Ou sont elles ? quand vont-elles passer et ou vont-elles passer ??
Voila le bilan simplifié de la journée :
Y=F(x)=0 avec x=volées de palombes.
Seul le passage des petits oiseaux nous a occupés, à croire que l’on n’a rien à faire….
La crise est partout, même les palombes boudent les sommets des Pyrénées

 

Il y a la journée du goût, mais aujourd'hui, c'était la journée du dégoût. Demain la journée Des Espoirs ...... Quel passage cette année....
 

Astrophysiciens, ornithologues, marabouts, météorologues, exorciseurs, curés, rabbins, Inman bouddhas et bien d’autres sont t’ils capables de nous expliquer ce phénomène qui touche l’irréalisme.
Un 26 octobre et à peine ¼ du passage est fait !!!???
Madame Irma et sa boule de cristal peut elle nous indiquer quand va se passer le grand déboulé….
Nous n’avons plus qu’à adhérer à la secte de "ceux qui y croient encore" pour revenir demain.
 

Ce matin, dans la pénombre du bois, éclairé par les étoiles, la voix du sage nous expliquait qu’un 25 octobre il y a toujours des palombes. Nous les attendons encore….
Au menu du jour: Brouillard, nuages, soleil tout cela agrémenté de fortes rafales de vent sans une palombe.
Après la vigilance orange annoncé pour aujourd’hui, à quand la vigilance bleue…..
Demain, c’est la nouvelle lune. Une lueur d’espoir dans cette courte fenêtre de beau temps.
 

Et oui, la gourmandise est un des pêchés capitaux. Ce matin, nous avons pêché, et le Dieu des palombes nous a punis. Pourtant que la tentation était grande. Toutes ces palombes sur les arbres, quelle magnifique pose. Les cimes bleuissaient au fur et à mesure quelles se posaient. La punition tomba, et le Dieu les sauva. Mais malgré cette fin tragique pour les trois Tucoliens, la chasse à la palombe c'est d'abord la pose de volées entières. C'est ça la magie de cette chasse après de longues heures de travaux dans les arbres et autour pour arriver à ces moments intenses et souvent trop court.
Puis la pluie arriva et le passant passa avec un parapluie rouge. Pouet alors!! 

Un démarrage intéressant pour les yeux laissa l'espoir renaitre dans la cabane. Et puis un arrêt brutal en milieu de matinée nous laissa de nouveau inquiets. Le calme régna durant cet après midi ensoleillé, et rien ne perturba notre Bodinette qui ramassait les quelques châtaignes que daigna lui laisser notre écureuil.
Les bulles de midi étaient restées accrochées au cerveau et avaient endormi les neurones des 2 guetteurs qui pensaient entendre le vent alors que ces dames passaient en sifflant des ailes au dessus de leurs têtes....
Que nous réserve demain....
 

Il y a des jours ou il faut savoir rester discret, et aujourd'hui c'était le cas. Nous étions encore les puceaux du bois en milieu de matinée pendant que nos voisins respectifs eux, remplissaient ces dames de plombs. Dé-pucelage pénible vers 11H, mais elles ne sont pas faciles. C'était même des proies difficiles pour DSK.
La palme d'or revient au doyen avec 2 trophées a récupérer , un à Bernède et l'autre à Garlin. Bon courage..
Nous n'avons plus qu'à lire « l'art de poser les palombes » avant d'aller au lit ce soir, car demain sera une grande journée et il va falloir s'améliorer.... 

Ce maudit brouillard a surement contrarié le passage. Même si la visibilité horizontale nous permettait de les voir, on les sentaient perturbées. Un gros rush a déboulé vers midi, mais l’après midi a été calme. Saintes "p----s" à la pose, elles ne regardaient pas souvent les appeaux. Des corbeaux sur les arbes auraient fait la même chose. Plus qu’une semaine pour mettre au point notre système de volant spécial avant les congés.
Prescription pour la semaine :
Pour l’ancien : Nifluril pendant 3 jours 2/gélules matin et soir.
Pour le chef de cabane : lunettes de soleil obligatoire pour voir à droite et une paire de chaussure neuve pour aller remettre les pigeons 20x/jour

 

Après une première quinzaine désastreuse, ce samedi a remis les troupes dans le sens de la marche. De belles volées quasi toute la journée qui ont répondues aux appeaux. Un apéro perturbé par les bleues et un repas de midi mouvementé, ça fait longtemps… Dommage quelles descendaient dans les branches l’après midi, et que l’ancien est la cartouchière vide….
La phrase du jour du patriarche : La pose, c’est un métier.