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Bonjour.
Chassant sur un terrain argileux, mes piocs se salissent, ils ne tiennent pas la saison et ils ne sont pas beaux. Alors je voulais savoir si certains d'entre vous ont déja chassé avec des pigeons au lieu de palombes. En effet les pigeons ne se salissent pas et ils ne s'affolent pas comme les palombes. Mais quid au niveau attractivité ? Je sais c'est encore un long debat ! Merci de bien vouloir me tuyauter si vous avez expérimenté. Adishatz.
les metre sur une couche de 5 centimetres des gravier sec
ne pas les attacher les laisser libres
Moi non, jamais éssayer de pigeon, je pense que l'hauteur du grillage ou la conception du **piouquey** doit y être pour quelque chose si elles ne tiennent pas la saison de la mousse naturelle au sol me parait un bon compromis.
Moquette verte ou couleur terre ,avec un minimum de pente pour qu'elle ne garde pas l'eau.
Merci pour vos conseils.
614du 47, pourquoi tu dis "ne jamais essayer les pigeons" ! As tu essayé toi ou des amis à toi ? Juste pour comprendre le sens de ton affirmation.
Bonjour,
pour répondre à la question, j'ai chassé avec des jeunes "bleus de gascogne", une année ou j'avais chopé le choléra dans ma volière !!!....j'ai pris des palombes, ( une dizaine) mais c'était début octobre ( palombes plus dociles) et il y a au moins 25 ou 30 ans ( chasse plus facile ) inutile de te dire que j'ai fais de suite des poulets !!!
Si je peux te conseiller, en ce qui concerne les poulets, je ne les lie plus depuis longtemps ( le courelet doit être assez haut pour qu'ils se tiennent droit )mais le sol du courelet doit être légèrement bombé, afin que l'eau n'y reste pas ! Si toi c'est de l'argile, décaisse et met une belle couche de sable de maçon ou de petit gravllons ! ( proffite en pour drainer vers l'extérieur du sol )
Perso, j'aime bien mettre des palombes "nouvelles" en poulet ( plus fières ) mais je reconnais qu'il faut les changer fin octobre !! surtout s'il y a eu de la pluie !! ..attention là ou elles dorment, qu'elles puissent se percher sur un petit rondin, pour éviter les queues pleines de merde !!!
On m'a toujours appris: si t'as 2 palombes, la plus vilaine en appelant , mais surtout la plus belle en poulet !!!!
On attrappe pas les mouches avec du vinaigre !!! ça vaut ce que ça vaut, mais c'est ainsi que je chasse !!!!
Merci Lande47 je comprends tout à fait tes explications, remarques et conseils
Labielle,
Mauvaise interprétation de lecture, perso, je n'ai jamais mis de pigeons comme pioc.
Pour le reste,comme Lande47.
A la suite des atermoiements Covid ,l'an passé en 47 ,un ami a pris des palombes sans piocs.
Je ne dis pas que c'est la règle à adopter,mais pas mal on fait chasse (dont moi même) avec moins d'appeaux
,sans vas et viens et en diminuant les "sophistications"
Bien souvent on fait compliqué alors que l'on peut faire simple.
C'est quoi des piocs ?
Bonjour "Caussade"
N'oublie pas que, entre le nord et le sud de la France, dans la période que tu cites, très très peu de chasseurs sont allés "tirer" ou "chasser" la palombe.
Perso, je miserai davantage pour "la tranquilité de leur migration"...
Piou, les piocs, (ou "pioux", ou poulets) sont des palombes (ou pigeons) qui sont dans un petit couloir grillagé en bordure ou sur le "sol" (filet) et qui sont lachés, lorsque les palombes se sont rapprochées vers ce filet, pour les inciter à "descendre" alors que ces "piocs" se nourrissent en picorant maïs ou blé, ou autres graines !
Bj Lou,
Tu as raison,la période a été "très"particulière
A la place des piocs pourquoi vous attelez pas 4 ou 5 palombes à des piquet avec 2m de fil à la chaussette et 2 petites barres a 50cm sous le filet, en naviguant de par terre aux barres sa fait appeau et a la fermeture sa gene pas.???
Banitcho, il y en a qui y ont pensé. Cependant (et personnellement) j'avais commencé, etant assez jeune, à vouloir faire cette "petite révolution" suite à avoir chassé avec un pépé et son copain (qui ont fait 14/18) et que je voulais faire mieux !
Ayant pris "mon indépendance," croyant tout avoir compris, j'ai vite déchanté et je me suis mis à rejoindre la façon de chasser "du PEPE" et de son acolyte !
J'ai fait des conneries et c'est en les faisant que l'on comprend mieux et plus vite.Et comme les saisons de chasse sont espacées de 11 mois, du coup, je m'y suis vite fait, remis en cause.
Alors... savoir si j'en aurais attrapé plus ou moins, c'est ce mystère qui est intéressant, et c'est ce qui fait qu'on y est acidu. L'important donc, c'est: d'y aller, de faire ce qu'il nous semble qu'il faut faire, d'observer, réagir sur un défaut d'installation et encore, il n'est pas sûr que ça marche voici pourquoi: (liste des facteurs)
assiduité, remise en cause, météo, congés, tranquilité, patience, observation ect... et quand tu veux fermer le filet... merde, il ne ferme pas parce qu'on y a oublié les sécurités !!! (Faudra se rappeler le prochain coup!)
Allez....je ne donne de leçon à personne , sois rassuré, j'avais juste un petit moment a passer.... avec vous !
Lou Lanuquet je rajoute à la liste de tes facteurs: Chance, mystéreet expérience
Oui "Labielle", bien sûr et quantité d'autres qualificatifs... ce n'est pas limitatif, mais tu m'as bien compris...
Bonjour,
piou ?,
pour ce qui est de la définition des piocs, l'explication du professeur Lou est (comme d'hab) on ne peut plus claire et précise et je n'ai donc rien à rajouter.
Juste - pour la future "filetayre" que tu sembles vouloir devenir (hi !)- quelques petites notions d'histoire aidant à la compréhension. La chasse aux filets a été inventée vers le 16ème siècle par les serfs (à ne pas confonfre avec les bêtes à bois) qui, après les récoltes, durant le temps libre qui en suivait et le "blanc-seing" que leur accordait enfin les seigneurs, ayant observé que tous les ans à l'automne passaient ces voiliers d'oiseaux bleus en migration, imaginèrent un moyen d'en attraper quelques uns. Ils installèrent alors sur les arbres quelques pigeons de clocher (quelques "piou" comme le tien, quoi, en quelques sorte -hi-) destinés à attirer les oiseaux afin qu'ils daignent bien se poser sur ces arbres. Commençait alors un subtil stratagème bassé autour de l'imitation du roucoulement de la palombe, lequel devait convaincre les oiseaux à venir se poser dans un espace matérialisé au sol entre les arbres. Pour cet espace au sol dédié et destiné à finaliser leur dessein, ils inventèrent un dispositif -précurseur à celui actuel- composé de barres en bois dur auxquelles étaient accrochés des filets qu'ils se procurèrent auprès de pêcheurs côtiers, barres articulées autour d'un axe sensé permettre une rotation de ce dispositif tiré à main d'homme par le chasseur dissimulé dans une cabane en fougère, lequel dispositif devait emprisonner si possible quelques oiseaux descendus au sol. On imagine, avec le recul, l'efficacité de ce dispositif et la dextérité dont devaient faire preuve les chasseurs pour en fermer quelques unes !
Ces chasses originelles -et originales- furent initiées au coeur de la Gascogne, dans le pays d'Albret plus précisément (pays du bon roi Henri) aux confins de quatre départements: le Lot et Garonne, la Gironde, les Landes et le Gers. Ce sont d'ailleurs (et "off Course") les quatre seuls départements de notre belle France où est autorisée encore de nos jours la chasse au filets horizontaux. Avec la chasse aux filets verticaux pratiquée dans les Pyrénées, ce sont les deux seules chasses à la palombe qui méritent et justifient l'appellation de chasses traditionnelles, les "ersatz que constituent les autres pratiques de chasse à l'oiseau bleu -du tir au posé à celui au vol avec appelants- n'étant que des dérivés de la chasse aux filets horizontaux laquelle seule, a installé l'utilisation de l'appelant vivant, utiliation dont ce sont accaparées -et ont ainsi profité- et perdure de nos jours ces chasses dérivées. On imagine mal utiliser des appelants de l'espèce convoitée pour chasser la perdrix, le faisan, le sanglier, etc..., utilisations évidemment strictement prohibées.
(c'était donc ma façon à moi de remercier et de rendre hommage -je sais, je sais, c'est la période et je le fais moins bien que ...les grands de ce pays- à nos ancètres filetayres de qui on bénéficie des émotions que nous procure cette chasse)
Labielle,
Tous les intervenants précédents ont dit ce qu'il fallait dire. Perso, bien qu'également sur un sol argileux, j'ai la chance qu'il soit en pente ce qui favorise le ruissellement de l'eau. Petite précaution personnelle (mais je sais que je ne suis pas le seul), je veille à ce que le piouquey ne soit pas trop haut (environ 22/23 cm) de sorte que les piocs circulent bien dressés mais sans toutefois avoir la possibilité de sautiller ce qui ne me parait pas bon et en tout cas peu naturel. Enfin, je n'ai pas la caisse du "dodo" accolée au piouquey et je rentre tous les soirs les piocs dans une caisse à part (au sol grillagé pour l'hygiène) que je pose dans un petit abri planqué à 10m de là, en prenant la aussi la précaution d'asperger les alentours de l'abri d'un répulsif anti-fouine, d'autant que je me trouve dans une zone ou prospèrent les genettes (qui m'ont par le passé "bouffé" quelques pattes aux palombes de volière, volière pourtant suspendue).
René3268 merci pour tout. Depuis trés longtemps j'ai visité des palombières, au sol, dans les chênes, pantes en montagne. Of course comme tu dis, les vrais chasses traditionnelles sont les chasses au filet. Le fusil n'apparait que trés tard dans la frise du temps de la chasse à la palombe. Le tir au vol n'étant pas pour moi une chasse idem pour la grive. Dailleurs on dit tir et non chasse dans ces cas là. Mais tout cela est un autre débat. Concernant les piocs, ta solution est intéressante, cependant dans mon cas je lâche les piocs lorsque les palombes sont dessus pour qu'elles mangent. Cela s'explique aussi par le fait que notre secteur n'est pas une zone traditionnelle de filetayre (trop de coups de fusils) que je chasse en haut avec ce filet loin de la cabane. Si j'ai lancé ce sujet c'est parce que cette année avec mon copain nous avons déplacé le filet sur une zone de pose et là je devrais être au pit (prés du filet) en permanence. Donc il me faut des piocs performants.. Merci à tous pour vos conseils.
Merci lou et René pour vos explications historiques et passionnantes.
Labieille,
Pour l'approche difficile des palombes posées loin du sol... c'est bien là qu'on appelle ça "jouer les palombes". Quand elles sont loin (pour moi c'était 200/300mètres certains vols) le plus jouissif, c'était de voir arriver la première qui plongeait sous les grands pins... et qui venait se piter, avec une belle glissade, au-dessus de l'endroit ou elle était chanté (c'est à dire dans les branches basses, au-dessus de la tête !). Il ne falait que quelques secondes pour que le défiler se mette en route et elles venaient "à la queue leu-leu" direct au-dessus de la tête...
Mais je tiens compte que toutes les chasses, selon le relief, ne peuvent être identiques, je le conçois.
(Bon... j'arrête de me faire mal !)
... du coup, j'ai oublié............
"Le palou joue les palombes...les palombes, se jouent du palou !"
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