Succès global

Les oscillations inter-annuelles du succès reproducteur (nommé par la suite SR) restent relativement modérées puisque de 2001 à 2005, les amplitudes maximales du SR ne dépassent pas 20% (Fig. 6).

Il est possible que cette relative stabilité résulte de la capacité de ces 4 espèces à effectuer facilement des pontes de remplacement. On distingue cependant pour les 2 espèces principalement suivies (P. ramier et T. turque) une diminution quasi linéaire du SR sur cette période. Il n’est pas certain que cette baisse corresponde totalement à une réalité biologique, dans la mesure ou le SR a été sur-estimé les 1ères années (cf. rapports précédents). De plus dans le cas précis de ces 2 espèces, il est maintenant possible de calculer l’âge du poussin grâce à sa taille et de déterminer si celui-ci a bien quitté le nid au delà de la période minimale requise (17 jours pour la T. turque, 22 jours pour le P. ramier). Il en résulte qu’un certain nombre de nichées que nous aurions auparavant considéré comme ayant réussi leur envol sont maintenant considérées comme ayant échoué, les poussins ayant disparu dans un laps de temps trop court pour avoir réellement pu quitter le nid normalement, d’où une estimation plus basse du SR. On peut supposer que cette contraction du SR s’observera aussi chez le P. colombin et la T. des bois dès lors que l’on sera capable de calculer précisément l’âge des poussins.

Fig. 6  : Variation du succès reproducteur par espèce depuis le lancement du programme